Cheminements doux
C’est un engagement pris en 2020 par l’équipe municipale. La question du changement climatique remet en effet en question notre mode de vie, notamment la manière de nous déplacer. Aussi, la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue s’emploie-t-elle à développer les réseaux de cheminements doux, vélo et piéton. Ainsi en témoigne, fin 2022, la création d’une piste cyclable cours René Char, qui dessert notamment deux écoles et une crèche. D’autres projets favorisant le déplacement piéton verront par ailleurs le jour en 2023.
Si la question des mobilités douces est un engagement de mandat, elle a été initiée bien avant, dès 2019 avec la mise en œuvre d’une étude sur la mobilité confiée à l'Agence d’Urbanisme Rhône Avignon Vaucluse (AURAV). Grâce à cette étude, un véritable diagnostic territorial ainsi qu’un cadre général de bonnes pratiques ont été dessinés. Ils constituent la colonne vertébrale de la création progressive de cheminements doux sécurisés sur les axes routiers de la commune qui en sont dépourvus.
En juillet 2021, la Communauté de Communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse (CCPSMV) est devenue Autorité Organisatrice de la Mobilité (AOM), ce qui en fait une personne publique compétente pour l’organisation des mobilités au sein de son ressort territorial. À ce titre, elle a sollicité l’AURAV pour la réalisation d’un schéma de principe d’aménagement des modes actifs à l’échelle communautaire. Objectif : identifier les itinéraires à réaliser prioritairement sur les plans communal et intercommunal et les déclinaisons opérationnelles des infrastructures à mettre en œuvre.
Pour ce qui concerne la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue, deux axes prioritaires ont été identifiés :
• l’axe L’Isle-sur-la-Sorgue > Le Thor fortement emprunté pour des déplacements pendulaires
• l’axe L’Isle-sur-la-Sorgue > Fontaine-de-Vaucluse dans le cadre de l’opération «Grand Site de France».
Ce schéma vise par ailleurs à encourager les mobilités actives telles que le vélo ou la marche à pied en intégrant notamment de nouveaux services ou infrastructures. Une réflexion est à ce titre lancée sur l’intermodalité des gares du territoire de la communauté de communes et la création de lieux de stationnement sécurisés pour les vélos en proximité.
Enfin, parce que prioritaire, la question des mobilités douces figure également au cœur du plan d’action du programme « Petites villes de Demain » auquel la Ville souscrit depuis 2021.